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2 octobre 2009

avis de la CST sur les écrans métallisés

Toile d’écran :
continuons le débat
Notre réunion du 30 juin fait des remous, et c’est bien. Lorsqu’un sujet a du sens, il fait réagir, il peut faire
polémique, on peut débattre. Il fait aussi parfois se révéler le fond des pensées.
Les extraits de réactions parues dans Ecran Total
du 8 juillet 2009 sont à ce titre extrêmement significatifs.
Remise en cause de la procédure par Messieurs Bruel
et Geynet : n’ont-ils pas écouté ce qui a été dit, en
réponse à plusieurs questions, à savoir que si l’on
règle la luminance à 48 cd/m2 au centre sur un écran
métal, les calculs, autant que les essais déjà réalisés
depuis 50 ans (comme l’a rappelé M. Lemoine !),
démontrent sans problème la plus grande médiocrité
du résultat.
Nous nous sommes d’ailleurs engagés à le montrer
lors de la prochaine séance en septembre.
Quant à M. Sutter, je le renverrais volontiers à des
études d’optique, et notamment à une conférence
qu’avait donnée à la CST Mme Viennot, Professeur au
Muséum d’Histoire Naturelle, nous démontrant avec
brio la complexité et la précision de la vision humaine,
qu’aucun appareil de mesure ne peut aujourd’hui
atteindre.
Mais il est vrai que l’on ne peut guère attendre de
qualité, de la part de quelqu’un qui considère que le
vrai problème c’est “la charge de personnel lié à la
récupération des lunettes non jetables”.
Bien sûr, les millions d’euros injectés dans la production
et la post-production, les milliers d’heures de préparation,
de tournage, les centaines voire les milliers de personnes,
acteurs, producteurs, techniciens, scénaristes,
dialoguistes, directeurs photo ; toute la distribution et
la promotion du film, quelle importance ?!!!
Je confirme la conclusion de M. Loranchet, et elle me
semble bien plus importante que celle de M. Sutter :
un exploitant n’est pas le seul à pouvoir estimer par
lui-même et pour lui-même quelle qualité de projection
il met en place pour le spectateur.
Il en est d’abord et avant tout redevable à tous ceux
qui lui donnent sa raison d’exister : les faiseurs de
films.
Par Alain Besse,
responsable du secteur Diffusion

source : la lettre de la CST n°124 juillet 2009

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